La synchronisation interpersonnelle, vous ne savez peut-être pas encore ce que c’est et pourtant, vous l’avez forcément déjà pratiquée, et même appréciée ! Une danse en ligne et en simultané telle que le madison, une chanson enfantine sur laquelle on a appris des gestes, la « cup song » qui avait donné lieu à des milliers de vidéos sur le net… Tous ces éléments sont des exemples de synchronisation interpersonnelle que nous pouvons pratiquer et qui nous mettent en joie.

Brain Ball, la méthode de jonglage basée sur la synchronisation interpersonnelle, vous propose de revenir sur les bienfaits scientifiquement prouvés de ces comportements.

 

La synchronisation interpersonnelle, qu’est-ce que c’est ? 

La notion de synchronisation interpersonnelle est apparue dans les années 1950 et n’a cessé depuis de passionner les chercheurs. Psychologues, linguistes, politiciens, ethnologues et même, chargés d’études marketing, tentent d’identifier les effets de cette pratique.

On parle « synchronisation interpersonnelle » lorsqu’un groupe d’individus réalise les mêmes mouvements de manière simultanée et interagit ensemble.

Nous adoptons tous régulièrement des comportements synchrones, sans nous en rendre compte : se balancer au son d’une musique, marcher au pas, chanter à plusieurs, faire du jogging avec un ami…  Or, cette simultanéité qui nous paraît naturelle et souvent plaisante, est en réalité bien plus complexe.

La synchronisation interpersonnelle peut en effet être basée sur :

  • des rythmes biologiques, avec une synchronicité de mouvements similaires,
  • des comportements simultanés, avec des gestes qui débutent et se terminent au même moment,
  • une synchronie perçue, avec des mouvements qui s’entrecroisent et se complètent.

Ces trois catégories produisent alors des avantages directs.

La notion d’unité et de partage au cœur de la synchronisation personnelle

Le sentiment fédérateur qui naît en nous lorsque nous pratiquons les mêmes mouvements qu’un autre groupe d’individus, au même instant, n’est pas anodin.

Plusieurs études scientifiques de grande envergure, dont celle menée conjointement en 2018 par les départements de psychologie des Universités de Montréal et de Sélangor, ont en effet montré que cette impression d’unité a de nombreux impacts positifs sur notre façon d’interagir avec les autres. On parle alors des effets « prosociaux » de la synchronisation personnelle.

Sentiment d’appartenance à un groupe, coopération, désir d’entraide, désindividualisation, partage, empathie, attention, confiance, meilleure communication… Les études soulignent également qu’une pratique régulière de cette synchronie de groupe en prolonge les bienfaits. Nous aurions donc tous intérêt à suivre des sessions régulières et des entraînements spécifiques à ces pratiques de synchronisation interpersonnelles.

La synchronisation interpersonnelle au service de notre propre santé

En plus de ses avantages prosociaux ou pro-groupe, la synchronisation interpersonnelle apporte à ses participants des avantages directs pour leur propre développement, mental et physique. On les nomme les bénéfices « intrapersonnels ».

Empathie, attention, mémoire, compréhension, réduction du stress… La pratique régulière de moments de synchronisation interpersonnelle permet donc réellement de progresser, soi-même et en groupe, dans un climat d’écoute et de confiance.

Le développement du cortex moteur est aussi au centre de ce procédé de synchronie. En effet, réaliser des gestes rythmés, en simultané avec un groupe de personnes, ou même tout simplement les observer, stimule les neurones qui participent à la gestion et à la planification de nos mouvements volontaires. Plus étonnant encore, une étude menée par des chercheurs de l’Université d’Oxford a démontré en 2016 que la synchronisation interpersonnelle avait des effets positifs sur la perception de la douleur des participants.

Brain Ball et la synchronisation interpersonnelle

La méthode Brain Ball concentre tous ces bienfaits prosociaux et intrapersonnels grâce à une approche simple : le jonglage coopératif, rythmique et musical.

Elle permet de proposer aux utilisateurs les 3 catégories de synchronisation interpersonnelle et s’adresse ainsi à toutes sortes de publics : adultes, enfants, personnes âgées, malades, personnes souffrant de troubles du spectre autistique…

Demandant peu de moyens, la méthode Brain Ball que les médias nomment souvent « gym du cerveau » est désormais connue et conseillée par de nombreux professionnels de santé, encadrants sportifs et enseignants.

Références scientifiques de l’article :
Cross, L., Turgeon, M. & Atherton, G. (2019). How Moving Together Binds Us Together: The Social Consequences of Interpersonal Entrainment and Group Processes. Open Psychology, 1(1), 273-302. https://doi.org/10.1515/psych-2018-0018

Tarr B., Launay J., Dunbar R.I.M. (2016). Silent Disco:
Dancing In Synchrony Leads To Elevated Pain Thresholds And Social Closeness.
https://doi.org/10.1016/j.evolhumbehav.2016.02.004

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Les bienfaits de la synchronisation interpersonnelle
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